le mariage pré-islamique

Aisha nous a rapporté un hadith qui nous apprend que le mariage, avant l'islam, était pratiqué par les arabes, au moins de quatre manières, à savoir :

1-le mariage actuel: le future époux adressait sa demande au tuteur de la femme ou à son pére ; il versait un dot qui était fixée d'un commun accord. Ce mariage pouvait ensuite être consommé.

2-Lorsque un mari était impuissant ou stérile, il pouvait dire a sa femme : "lorsque tu te seras purifiée de tes menstrues ( afin d'être certain qu'elle ne portait pas les signes d'une grossesse), envoie dire à Untel que tu demande à cohabiter avec lui". Il n'approchait plus alors sa femme jusqu'à ce qu'elle montre les signes d'une grossesse provenant de ses relations avec cet autre homme. Puis, s'il le voulait , il pouvait alors reprendre ses relations conjugales avec son époux. On comprend que ce type de mariage avait pour but d'avoir des enfants.

Aujourd huit des scientifiques croient avoir trouvé la solution à la stérilité masculin par l'insémination artificielle "hétérologue" (c'est à dire par un donneur de sperme autre que le mari), mais l'islam rejette formement cette pratique , même si le mari est d'accord.

En effet , l'insémination artificielle ainsi pratiquait est source de confusion dans les questions de filiations-extrêmement importantes en islam et peut entraîner des problémes tant en matière de succession ( ce sujet sera évoqué plus lion), qu'en matière de mariage (consaguinité illicite dans certain cas). Le doute ainsi provoqué sur certaines filiations serait à l'origine de désordes graves tout au long de l'existence des enfants nés de cette forme spécifique d'insémination.

Un enfant ne peut être conçu de façon livite selon l'islam que par le mari et son épouse. Dans ce cas, s'il existe une difficulté médicale , on peut envisager d'utiliser la méthode de l'insémination artificielle (en prenant toutefois les précautions nécessaires pour que les embryons qui n'auraient pa été implantés à l'épouse ne le soient pa à d'autre femmes qu'elle par la suite).

Les méres porteuses ne sont pas licites en islam.

"... et il rend stérile qui il veut.."

3- Un autre type de mariage consistait pour la femme à avoir des rapports avec un groupe de dix hommes au maximum.Lorsque'elle enciente et qu'elle avait accouché, elle les convoquait tous (et ils ne pouvaient pas se dérober à cette convocations). Lorsque'ils étaient tous présents , elle leur : " Je viens d'avoir un enfant résultant de vos rapports avec moi. Cet enfant est ton fils. ô untel ne pouvait pas s'y soustraire.

4-Enfin , lorsqu'une prostituée avait un enfant, et en raison de ses rapprts avec un grand nombre d'individus, tous ses "clients" se réunissaient chez elle. On convoquait alors les physionomistes qui avaient pour mission d'attribuer la paternité de l'enfant à celui qu'ils jugeaient être le pére .Dés lors, l'enfant était déclaré être son fils et le pére présumé ne pouvait se soustraire à cette situation.