"Nous avons reçu 59 cadavres ce matin", a déclaré le responsable, parlant sous couvert d'anonymat.
L'attaque, qui a blessé au moins 112 autres personnes, a eu lieu vers 7h30 (04h30 GMT) dans le quartier de Baab al-Muatham du centre de Bagdad, a déclaré ce responsable à l'AFP.
nombre de morts de mardi est potentiellement l'un des plus sanglants attentats dans les semaines alors que les tensions politiques mijoter suite d'une élection non concluants plus de cinq mois et avant la fin des opérations de combat des Etats-Unis ce mois-ci.
L'attaque s'est produite sur le site de ce qui était autrefois le ministère de la Défense sous Saddam Hussein, transformé en un centre de recrutement de l'armée et de la base militaire après l'invasion américaine en 2003.
Une source de l'armée qui a requis l'anonymat a dit qu'il y aurait eu deux kamikazes.
"Ils (les recrues) se rassemblaient en grand nombre. Ils ont laissé dans 250 recrues à un moment", a précisé la source.
L'effusion de sang était la dernière d'un battement de tambour constant d'attaques depuis un Mars 7 Élection produit aucun vainqueur et pas encore le nouveau gouvernement.
Alors que la violence globale en Irak a fortement diminué depuis le sommet en 2006-07 de l'abattage sectaire entre chiites et sunnites, autrefois dominant, une insurrection tenace reste capable d'effectuer de grandes attaques échelle.
Responsables irakiens et américains affirment que les insurgés tentent d'exploiter les tensions politiques suscitées par les négociations de coalition entre les principaux infructueuses chiite factions politiques et une alliance sunnite soutenu par la Croix-sectaire qui a remporté une courte victoire à l'élection Mars.
Ils peuvent mettre les forces de sécurité irakiennes à l'épreuve avant la fin officielle des opérations de combat des Etats-Unis ce mois-ci et la réduction du niveau des troupes américaines à 50.000 ici le 1er septembre, une partie d'un plan menant à un retrait complet en 2011.
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